Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome IV.djvu/91

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l’œil dans tous ses mouvements. Toujours prêt à accomplir ses moindres fantaisies, quand elle avait l’imprudence de ne les pas tenir secrètes ; ne se montrant jaloux d’aucuns des soins qui étaient rendus à son idole, parce qu’il était d’avance persuadé de leur vanité, si la Luigia se fût décidée à accepter quelque mariage honorable, il était homme à l’aider dans ce dénouement, à condition toutefois que son droit de visite et d’adoration platonique eût été, en ce cas, expressément réservé.

Pendant le temps qu’elle avait passé à Londres, la protégée du comte Halphertius n’avait reçu de lui que deux lettres