Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome IV.djvu/98

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planté dans le rôle que j’avais ambitionné.

En vivant au théâtre, la Luigia avait beaucoup appris et elle fut médiocrement dupe de la tournure honnête que Ronquerolles essayait de donner aux démarches qu’il avait fait faire auprès d’elle par la Saint-Estève. La diva lui témoigna néanmoins sa gratitude pour sa bienveillance passée ; quant à la bienveillance qu’il offrait encore pour l’avenir, en parlant de renouveler auprès de la direction des Italiens ses précédentes démarches, elle y opposa une fin de non-recevoir sans réplique : déjà elle avait eu la visite du directeur, et elle était avec lui en arrangement direct.