Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/105

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obligé de faire flèche de tout bois, et, à son grand regret, il dut se dessaisir de tous ses billets de portefeuille. Sachant tous les égards qu’elle doit à M. le comte, madame de Saint-Estève m’a engagé à passer chez lui pour savoir s’il serait en mesure le jour de l’échéance. Dans le cas où M. le comte aurait besoin d’un ou deux jours de répit, madame de Saint-Estève se ferait un vrai plaisir de les lui accorder ; mais, ce délai passé, elle se verrait obligée de se mettre en règle. Elle a pour cet objet une procuration de M. le comte Halphertius, et, il ne faut pas se le dissimuler, les frais seraient considérables, l’effet étant sur papier-mort, et devant nécessiter un coûteux enregistrement.