Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/108

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et en abordant sa prétendue et sa future belle-mère, il avait eu soin d’étendre sur son front un air assez soucieux pour être assuré qu’il lui serait demandé compte de sa sombre préoccupation.

Après s’être fait prier quelque temps pour s’expliquer :

— Eh bien ! dit-il à Cécile, s’il faut vous l’avouer, mon cher cœur, c’est vous qui me rendez fort malheureux, par une suite de délais dans lesquels vous paraissez vous complaire. D’abord, c’est votre deuil qui vous a été un prétexte d’ajourner mon bonheur ; aujourd’hui, c’est une autre raison. Ni marié, ni gar-