Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/118

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Beauvisage. Outre que déjà le temps mettait leur attachement mutuel sous la protection d’une sorte de prescription, il fallait voir dans Séverine une victime que son père avait mariée à un homme inepte, par lequel jamais elle n’avait été comprise. Était-elle donc si coupable d’avoir écouté la voix de son cœur et de s’être montrée sensible à des hommages qui, pour elle, avaient été moins un scandaleux entraînement qu’une consolation douloureuse ?

Quand une arme fait bien son service, à quoi bon en chercher une autre ? Non seulement le début, mais la marche entière de la conférence avec M. de Charge-