Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/122

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

gebœuf, et je vous promets de mettre tous mes soins à hâter le dénouement.

— Pensez-vous, d’ici à cinq ou six jours, avoir pu lever tous les obstacles ?

— C’est un peu court, la diplomatie ne se fait pas bien au pied levé, et puis, si vous vous mariez ici, il faudra des publications nouvelles qui au bas mot demandent onze ou douze jours de délai.

— Pendant ce temps, monsieur, je serai noyé en vue du port, j’ai souscrit des billets à l’échéance de six mois, croyant avoir largement le temps de me retourner ; aujourd’hui, je suis menacé par leur échéance.