Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/144

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tre, la première fois qu’elle recevait un convive, vouloir de lui autre chose que lui-même : patiente comme toutes les grandes diplomates, elle remit, lors de la visite que le député ne pouvait manquer de lui faire après avoir accepté à manger chez elle, à traiter un certain nombre d’objets très graves dont elle avait le désir de conférer avec lui.

Dans la huitaine, Sallenauve se présenta à l’hôtel d’Espard. Il fut reçu dans ce coquet petit boudoir qu’avait si singulièrement inventorié le juge Popinot, à l’époque où la marquise pensait à faire interdire son mari. (voir l’Interdiction). L’accueil de la marquise ne fut pas seule-