Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/15

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

porte de la loge, et madame Matifat, s’étant approchée sur le seuil :

— Bricheteau, dit l’ouvreuse, nous convoque pour demain au Feu éternel ; il a, à ce qu’il paraît, des choses importantes à nous communiquer. J’avais une peur terrible que tu ne viennes pas ce soir.

— Nous avons dîné en ville, répondit madame Matifat. Demain, ajouta-t-elle, ça ne sera pas très commode : Matifat a deux de ses cousins à dîner ! ah bah ! tant pis, moi j’aurai ma tante malade. Et tu ne sais pas ce qu’il nous veut ce cher croque-notes ?