Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/155

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Voilà, madame, le bilan de mon influence auprès d’elle.

— Je comprends cette froideur ; vous n’avez pas sacrifié sur l’autel de sa beauté ; mais pourtant, dans une affaire grave, et intéressant profondément son avenir dans une question de mariage, par exemple, il me paraîtrait difficile qu’elle ne fît pas un grand état des conseils d’un homme de votre portée et auquel elle a de si grandes obligations.

— Si ce mariage était convenable, et puisque vous daignez vous en mêler, madame, il ne saurait être autre chose, je ne dis pas que je ne pourrais pas y