Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/161

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et miraculeux, j’oserai vous demander, madame, si en bonne conscience, vous pensez qu’elle n’ait jamais à se repentir d’avoir été si heureuse ?

— Ah ! vous ne connaissez pas Ronquerolles ; c’est une volonté de fer ; une fois le mariage réalisé, je vous garantis qu’il fera respecter son choix et que sa femme occupera réellement dans le monde la position qu’il se sera décidé à lui donner. Pour amoureux, il l’est autant qu’on peut l’être, et une femme belle comme la Luigia et qui flattera sans cesse son amour-propre par les succès de beauté et de talent qu’elle obtiendra dans les salons, sera bien sûre de le retenir