Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/179

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ter ces rassurantes paroles : « Dites à madame la comtesse que, dans moins d’une semaine, elle n’aura plus rien à craindre de moi. »

C’était le lendemain du jour où avait été rendu ce consolant oracle que la Luigia avait reçu le billet de Sallenauve ; maintenant nous pouvons les remettre aux prises et écouter la réponse que fit la cantatrice à exclamation effarée du député : Chère madame, qu’avez-vous fait ? Vous vous perdez !

— Comment ! je me perds, dit en riant la Luigia, parce qu’après tout Paris, qui y a passé, j’ai eu la curiosité de venir visiter ce chalet dont il n’a tenu qu’à moi de devenir propriétaire ?