Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/187

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devrait peut-être appeler de votre part une attention plus sérieuse : vous n’ignorez pas sans doute que, déjà l’occasion de débats douloureux, vous pourriez arriver à être la cause de vrais malheurs.

— Vous n’avez pas encore sur ce point l’avantage d’être le premier à m’informer : je sais tout, et de très bonne part, de madame de Rastignac elle-même ; elle a eu la grandeur d’âme de se fier à moi, de me faire dire ses tortures ; et moi, je lui ai fait répondre que, dans quelques jours, elle n’aurait plus souci de moi.

— Comment cela ? dit vivement Sallenauve. Croyez-vous qu’il suffira, pour