Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/189

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— Il a tenu bien secret ce coup de tête que vous méditiez ; il me semble pourtant que rien ne le rendait nécessaire.

— Vous eussiez trouvé, sans doute, plus convenable que j’épousasse le marquis ?

— Je n’affirme rien à ce sujet ; rien, sans doute, ne vous forçait à un mariage de raison ; mais rien aussi ne vous condamnait à un parti si violent.

— L’ennui me tue, dit la Luigia ; j’espère que ce déplacement me fera du bien.

— Que voulez-vous ? dit Sallenauve, votre étoile vous destinait aux grandes aventures.