Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/19

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

fit des petits ; et d’année en année, on peut constater une longue suite de générations et le calendrier presque tout entier, étant venu à la même place marquer la trace de leur passage.

Ensuite sont arrivées les citations et les sentences ; et des vers de Parny, de Colardeau, de Legouvé, de Béranger, voire même de Lamartine ; plus des madrigaux du crû, improvisés sur place, en s’entremêlant et en se superposant aux dates et aux noms de baptême, ont fini par former un inextricable fouillis d’écriture lapidaire sous lequel les malheureuses conseillères de la beauté, comme les a appelées un poète de l’endroit, ont vu complètement éteindre leur reflet.