Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/233

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avec le colonel Franchessini ; il venait de lui apporter un billet qu’au moment de monter en voiture, la Luigia, avait fait tenir chez lui. La courageuse femme avait eu le bon goût de ne pas prévenir directement la comtesse Augusta.

Le lendemain, Franchessini, qui, de plus en plus, prenait pied dans la maison, assista au déjeuner politique qui, tous les jours, de fondation, réunissait les intimes de Rastignac.

Quelques heures plus tard, la Chambre allait se réunir, et jamais assemblée n’était arrivée plus hostile pour un ministère, et plus décidée à le précipiter du pouvoir.