Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/252

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tion qu’il en avait manifestée à Rastignac, il plaça en quelque sorte Sallenauve, resté jusque-là étranger à la discussion, dans la nécessité de prendre la parole et de se prononcer.

À cette mise en demeure imprévue, le député d’Arcis fit comme un de ces lions puissants que l’on agace dans leur cage, et qui, avant de se mettre en colère et de rugir, regardent autour d’eux, se lèvent pesamment, détirent leurs larges membres, et vont ensuite se recoucher dédaigneusement.

Mais, avisé par un de ses amis, qui, se promenant à cheval dans les bois de Ville-d’Avray, avait reconnu la voiture de la