Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/254

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ment la parole, et madame de l’Estorade, qui assistait à la séance, racontait le soir à madame de la Bâstie, qu’au moment où il avait paru à la tribune, elle avait été frappée d’un dégagement immense de ces effluves magnétiques, dont elles avaient remarqué en lui la propriété la première fois qu’il avait dîné chez elle.

Le discours de Sallenauve fut une leçon à tous. Il expliqua que le gouvernement parlementaire n’était pas un rêve en lui-même, mais que dans les dépositaires du pouvoir, il exigeait une probité, une modération, un désintéressement dont il admit que très peu d’hommes étaient capables.