Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/273

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

du lac de Genève qu’il avait reçue, et avait dû être appelé à en prendre sa part, il venait faire ce qu’on appelle vulgairement sa visite de digestion.

— Eh bien ! dit-il en donnant une poignée de main à Beauvisage, que son entrée avait réveillé, Paris est très gai ce soir, on y voit clair comme en plein jour. Je suis passé à la mairie pour voir si l’on n’aurait pas besoin des services de la garde nationale. Mais non, il paraît que c’est de la joie, et qu’il n’y a rien de séditieux. Au fait, ce diable de ministère durait depuis bien longtemps.

— Il me semble, dit Maxime, que cela fait son éloge.