Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/277

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pour les cheveux, à aller affronter la mitraille qu’à un traîneur de sabre dont c’est le métier.

Pour Crevel c’était passablement bien répondre, et la manière dont il avait fait allusion, sans en avoir l’air, à cette ridicule manie de ci-devant jeune homme que tout le monde savait à M. de Trailles, fit courir sur les lèvres de Cécile un sourire imperceptible qui fut cependant remarqué par l’intéressé, et qui devait plus tard amener un orage.

La conversation dès-lors devint froide et languissante et, peu après, Crevel se leva et prit congé.