Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/294

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pas les conduire au ministère des affaires étrangères où ils seraient exposés à entendre dans ses plus minutieux développements l’exposé de cette terrible et interminable question de la Plata dont pendant des années le vaporeux fantôme n’a fait, dans les colonnes des journaux politiques, que de trop longues et de fréquentes apparitions.

Nous reprenons Maxime à cinq heures du soir, ayant déjà reçu ses instructions, étant déjà passé à la caisse du ministère des affaires et ayant écrit à madame Saint-Estève un billet assez sec pour l’engager à venir faire toucher chez lui le lendemain matin, sans faute, le montant du billet Halphertius.