Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/299

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

siré que votre mariage fût ajourné jusqu’au moment où vous seriez arrivé à donner à votre existence une assiette désirable ; mais c’est de la piété filiale et vous devez plutôt voir une garantie dans son procédé, quand on est fille bonne et respectueuse on est ordinairement bonne femme.

— Enfin, madame, je remets avec confiance mes intérêts dans vos mains, et j’ajoute qu’en entreprenant l’immense voyage auquel je me prépare, je crois conquérir de nouveaux titres à la bienveillance de la famille Beauvisage, car c’est en vue d’elle, plus particulièrement, que je pars.