Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/303

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dre la rougeur de madame Beauvisage, et son malaise devint si marqué, que Maxime, n’en eût-il pas su la cause, n’aurait pu s’empêcher de le remarquer.

— Ma chère belle-mère, dit alors M. de Traille, croyez que vous aurez toujours en moi le gendre le plus dévoué et le plus respectueux. Personne mieux que moi n’est payé pour comprendre les faiblesses humaines, car j’ai fait dans ma vie quelques folies assez éclatantes, et j’ajoute qu’il est de ces faiblesses qui ont un côté vraiment véniel et excusable ; seulement quand il m’arrivera une autre fois d’être franc sur le compte de mon beau-père, et de dire qu’il est un