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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/60

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— Vous êtes venu répondit Sallenauve, me prendre dans une situation d’esprit où les intérêts parlementaires ne tenaient que bien peu de place. J’aurais, pour vous mettre à même de juger de la sagesse de ma résolution, une longue dissertation politique à vous faire. Outre que je ne me sens guère tourné de ce côté, il est plus de minuit, et la discussion pourrait nous mener très loin. Permettez-moi de remettre à demain l’exposé de mon plan. J’espère qu’il aura votre approbation quand je vous aurai déduit les raisons qui m’ont décidé.

— J’avoue, fit Bricheteau, que vous piquez vivement ma curiosité.