Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome V.djvu/64

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ser à écouter, n’a pas renversé cette chaise ? D’ailleurs eût-on écouté, et même tout entendu, qu’a-t-on pu comprendre à ce qui s’est dit ?

En résumé, continua-t-il, après une pause, ces lettres, à un moment donné, pourraient nous être utiles, et puis m’en séparer quand c’est tout ce que j’ai retiré de tant de sacrifices !

Non, finit-il par dire, c’est mon bonheur, ma consolation ; si quelque chose de menaçant se dessinait à l’horizon, il sera toujours temps de les détruire. Demain je ménagerai quelque habile cachette.