considérés dans l’arrondissement. Il avait une fille, ancienne sous-maîtresse dans le pensionnat Lagrave, mariée à un instituteur de la rue Saint-Hyacinthe, monsieur Barniol. Le fils aîné de Phellion était professeur de mathématiques à un collége royal, il donnait des leçons, faisait des répétitions, et s’adonnait, selon l’expression du père, aux mathématiques pures. Le second fils était à l’école des ponts et chaussées. Phellion avait neuf cents francs de retraite, et possédait neuf mille et quelques cents de rentes, fruit de ses économies et de celles de sa femme pendant trente ans de travail et de privations. Il était d’ailleurs propriétaire de la petite maison à jardin qu’il habitait dans l’impasse des Feuillantines. (En trente ans, il ne dit pas une seule fois l’ancien mot cul-de-sac.)
Dutocq, le greffier de la justice de paix, était un ancien employé du ministère ; sacrifié jadis à une de ces nécessités qui se rencontrent dans le gouvernement représentatif, il avait accepté d’être le bouc émissaire dans un marché honteux, et fut récompensé secrètement par une somme avec laquelle