Page:Balzac - Les petits bourgeois, tome 2, 1855.djvu/157

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Mais jusqu’à présent rien n’a pu lui rendre la raison.

— Mademoiselle Lydie de la Peyrade !…. s’écria Cérizet, êtes-vous bien sûre du nom ?

— Madame Katt, sa gouvernante, qui fait aussi le peu de cuisine de la maison, me l’a dit mille fois, quoiqu’en général ni monsieur Bruno le domestique, ni madame Katt ne causent.

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C’est parler à des murailles que de vouloir en obtenir un renseignement… Voilà vingt ans que nous sommes portiers, nous n’avons jamais rien su de monsieur du Portail. Bien mieux mon cher monsieur, il est propriétaire de la petite maison à côté, vous voyez la porte bâtarde, eh ! bien, il peut sortir à sa fantaisie et recevoir du monde par là, sans que nous en sachions rien. Notre propriétaire n’est pas plus avancé que nous là-dessus. Quand on sonne à la porte bâtarde, c’est Bruno qui va ouvrir…

— Ainsi, dit Cérizet, vous n’avez pas vu passer le monsieur avec qui ce petit vieillard mystérieux est en train de causer…

— Tiens, mais non !…

C’est la fille de l’oncle à Théodose, se dit