Aller au contenu

Page:Balzac - Pensées, sujets, fragments, éd. Crépet, 1910.djvu/136

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
86
pensées, sujets, fragmens

Histoire interrompue et conte fantastique de ses animalcules. Elle a une fille[1].

Nous venons de saluer les monarchies avec la tête d’un roi.

Ah ! tu comptes avec ton père[2]. — Un père à son fils : Je vivrai plus longtemps que toi. — Dieu vous entende, car je ne vous survivrai pas, — ou vous ne savez quels rêves inventer pour me dire des choses désagréables.

Sujet : La fausse maîtresse.[3] — Un homme magnifiquement obligé par un autre et amoureux de la femme de son bienfaiteur, vivant avec eux, assassiné tous les jours et dépérissant de chagrin.

Le paysan dont le fils a fui la conscription, logeant et nourrissant un garnisaire qui lui mange tout, soupçonné d’avoir caché son fils et ne sachant pas où il est, dîne avec le préfet. N’ayant plus de bois pour cuire le dîner du gen-

  1. En marge, de la main de Balzac : « La guerre des Guillebris, 6e dizain. » Une note parue à la fin du troisième dizain des Contes drolatiques annonce, comme devant faire partie du 4e : D’une guerre esmeue entre les Guillebris et les Kallibistrifères. Mais on sait que le 4e non plus que les suivants ne fut jamais écrit. — Voir plus loin.
  2. Cf. La Vendetta (1830), II, 297.
  3. 1842.