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Page:Balzac - Pensées, sujets, fragments, éd. Crépet, 1910.djvu/167

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pensées, sujets, fragmens

La fille d’argent**. — Souffrances du pure**.

Philippe II**. — Catherine de Médicis.

Le gentilhomme bourgeois se faisant commerçant, ses avanies et son malheur en ne pouvant pas se faire vil et menteur, etc.

Les loups cerviers et les banquiers réduisant un inventeur à rien et le flouant par leurs ruses, puis la réaction par un moyen quelconque. Ils dépendraient d’un plus riche banquier et le gendre de leur fille découvre cela.

Il y avait plus beau à faire, arriver à une rente

    doute faut-il rapprocher ce titre du projet que nous trouverons tout à l’heure : Un homme faisant une conspiration, etc. — Le type de Prudhomme est de ceux qui ont le plus et le plus longtemps fasciné Balzac. Il le mit en scène plusieurs fois dans ses fantaisies de la Caricature en 1830-31, il annonce tour à tour : Joseph Prudhomme (5 actes), Prudhomme en bonne fortune, Le mariage de Prudhomme, Prudhomme bigame, grosse bouffonnerie dont le succès doit lui donner une somme énorme, La Conspiration Prudhomme, qu’il dit même avoir lue à Poirson, le directeur du Gymnase… On sait d’ailleurs que Balzac emprunta plusieurs types et même plusieurs récits au répertoire parlé d’Henry Monnier, dont le « Napoléon du Peuple » qui obtint tant de succès quand parut le Médecin de campagne, et tels personnages de son œuvre, par exemple le Phellion des Petits Employés par exemple, ne sont encore, il faut bien le reconnaître, que des contrefaçons du légendaire bourgeois.