Page:Balzac Histoire des oeuvres 1879.djvu/125

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Cette partie se termine aujourd’hui page 214, avec la ligne 19. En réimprimant en novembre 1844 (daté 1845), cet ouvrage chez de Potter, en trois volumes in-8o avec préface (voir tome XXII, page 574), et suivi de : Échantillons de causeries françaises (voir plus loin aux Œuvres diverses), l’auteur y ajouta une quatrième partie inédite, promise et annoncée dans le journal le Parisien, mais qui n’y parut jamais ; il intitula le tout Splendeurs et Misères des courtisanes ; Esther. Voici les divisions de cette quatrième partie :

4e  partie : Les Peines de cœur d’un millionnaire.
1. Une musique que les vieillards entendent quelquefois aux Italiens.
2. Tout ce qu’on peut souffrir au seuil d’une porte.
3. La scène est dans les loges.
4. Les désagréments du plaisir.
5. Les serpents s’entrelacent.
6. À la belle étoile.
7. Une des mille souricières de Corentin.
8. Mané, Thécel, Pharès.
9. Terrible serment de Corentin.
10. Une souricière où se prend le rat.
11. Un adieu.
12. Les lamentations de Nucingen.
13. La vengeance de Corentin commence.

Ce sont les quatre parties de ces volumes qui forment maintenant les deux premières de l’œuvre, la seconde commençant aujourd’hui au chapitre II de la troisième partie de cette édition de 1844. Cette même année ces deux premières parties datées de Paris, juin 1843, et la dédicace datée d’août 1838, entrèrent dans le tome III de la troisième édition des Scènes de la Vie parisienne (première édition de la Comédie humaine, tome XI), la première partie sous le titre d’Esther heureuse, et la seconde sous le titre actuel. Enfin, dans l’édition définitive, cette première partie change encore son titre contre celui de Comment aiment les filles et la dédicace y prend la date de juillet 1838. Il y a à la ligne 34 de la page 111, une note que Balzac avait ajoutée sur son exemplaire pour renvoyer à cet endroit le lecteur aux Frères de la consolation ; or, cet ouvrage porte aujourd’hui le titre de l’Envers de l’histoire contemporaine.

La troisième partie : Où mènent les mauvais chemins, parut pour la première fois, divisée en chapitres, dans l’Époque du 7 au 29 juillet 1846, sous le titre de : une Instruction criminelle ; la même année elle parut pour la première fois en volume, sous son titre actuel, datée de mars 1846, dans le tome IV de la troisième édition des Scènes de la Vie parisienne (première édition de la Comédie humaine, tome XII).