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110. Une scène de famille.
111. Autre scène de famille.
112. Effet de chantage.
113. Combabus.
114. Un dîner de lorettes.
115. Où l’on voit madame Nourrisson à l’ouvrage.
116. Ce qu’est une petite maison en 1840.
117. Dernière scène de haute comédie féminine.
118. La vengeance tombe sur Valérie.
119. Le frère quêteur.
120. Propos de médecin.
121. Le doigt de Dieu et celui du Brésilien.
122. Le dernier mot de Valérie.
123. Les derniers mots de Crevel.
124. Un des côtés de la spéculation.
125. Où l’on ne dit pas pourquoi les fumistes de Paris sont tous Italiens.
126. La nouvelle Atala tout aussi sauvage que l’autre et pas aussi catholique.
127. Continuation du précédent.
128. Une reconnaissance.
129. Le dernier mot d’Atala.
130. Retour du père prodigue.
131. Éloge de l’oubli.
132. Un dénoûment atroce, réel et vrai.

Voici maintenant l’avertissement du Cousin Pons que nous extrayons du Constitutionnel du 18 mars 1846, et intitulé : Avertissement quasi littéraire.

Primitivement, l’Histoire des parents pauvres devait commencer par la partie appelée les deux Musiciens ; mais des raisons, qu’il serait superflu d’expliquer et qui ne concernent que l’art littéraire, ont obligé l’auteur à la publier en dernier. La Cousine Bette n’avait pas encore pris ces développements peut-être excessifs et dus à la nature même du sujet, qui ont fait d’une simple nouvelle presque un livre. Walter Scott, avec sa fine bonhomie, a dit le premier qu’il partait au début d’une œuvre pour réaliser des plans, la plupart du temps abandonnés dans l’exécution, à propos d’un personnage ou d’un incident. Il y a des sujets qui deviennent de très-mauvais sujets, et des sujets pauvres qui s’amendent. C’est dans la vie des romans comme dans la vie réelle.

Ces observations paraissent avoir tant de similitude avec l’annonce d’un régisseur venant prévenir le public que la basse, ne voulant pas faire remettre le spectacle, sollicite l’indulgence du parterre pour un enrouement causé par le vin de Champagne d’un dîner d’artistes, que l’auteur est obligé d’avouer qu’elles sont uniquement écrites pour expliquer aux abonnés du Constitutionnel le changement du titre : les deux Musiciens en le Cousin Pons.

L’abonné n’est pas un lecteur ordinaire, il n’a pas cette liberté pour laquelle la Presse a combattu ! C’est là ce qui le rend abonné. L’abonné, qui subit nos livres, a douze raisons à vingt sous pièce dans la banlieue, quinze dans les départements et vingt à l’étranger, pour vouloir, pendant tout un trimestre, cinquante francs d’esprit, cent francs d’intérêt dramatique et sept francs de style dans le feuilleton. Les écrivains ont imité l’abonné. Tous ceux qui publient leurs ouvrages en feuille-