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30. Pourquoi Genestas s’était fait Bluteau.
31. Souffrances offertes à Dieu.
32. Le déjeuner chez la Fosseuse.
33. Élégie.
34. Comment Genestas quitta Napoléon.
35. La mort du juste.
36. Le pays en deuil.

En 1834, le Médecin de campagne reparut en quatre volumes in-18 chez Werdet, et les titres des chapitres xxii à xxxvi y furent remplacés par ceux-ci :

22. La confession du médecin de campagne.
23. Pourquoi Genestas s’était fait Bluteau.
24. Élégies.
25. Le pays en deuil.

En 1836, il reparut encore chez le même éditeur, dédié et daté pour la première fois, et toutes les divisions précédentes supprimées et remplacées par sept parties dont voici les titres :

1. Le pays et l’homme.
2. À travers champs.
3. La Fosseuse.
4. Propos de braves gens.
5. Le Napoléon du peuple.
6. Confession du médecin de campagne.
7. Élégies.

En 1839, il fut réimprimé chez Charpentier en un volume in-12, et ne conserva les titres que des chapitres i, ii, v, vi et vii ; ces divisions sont encore celles qui existent aujourd’hui. En 1846, ce roman entra dans la première édition des Scènes de la Vie de campagne (première édition de la Comédie humaine, tome XIII). En 1842, il a été publié à part un extrait de cet ouvrage, sous le titre d’Histoire de l’empereur, racontée dans une grange par un vieux soldat, un volume in-32, chez Dubochet, Hetzel, Paulin et Aubert ; ce même extrait avait paru pour la première fois, inédit et sous le même titre, dans l’Europe littéraire du 19 juin 1833. Il y était précédé de cette note :

Quelques renseignements sur les acteurs de cette scène sont nécessaires pour en faire comprendre tout l’intérêt. Goguelat, le conteur, est un ancien fantassin de la garde impériale. Gondrin, auditeur passif, est un des pontonniers qui sont entrés dans la Bérézina pour y enfoncer les chevalets des ponts, lors de la retraite de Moscou, et le seul de son corps qui ait survécu ; il en est resté sourd. Genestas est un vieil officier de cavalerie furtivement introduit dans la grange par M. Benassis, le médecin de campagne. Ils sont cachés tous deux dans le foin pour entendre le récit des soldats. La veillée y est commencée ; un vieux paysan vient de finir l’histoire populaire de la Bossue courageuse.