Page:Balzac Histoire des oeuvres 1879.djvu/95

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çais peints par eux-mêmes, huit volumes in-8o chez Curmer, 1840-1842, et qui a été reproduite en entier, en 1847, après la Femme de soixante ans (Madame de la Chanterie), trois volumes in-8o, s’y trouve aussi très-incomplétement reproduite et nous en recueillerons de même les parties omises. Enfin, le Grand d’Espagne, et l’Histoire du chevalier de Beauvoir (extraite d’une Conversation entre onze heures et minuit), qui avaient reparu déjà dans la Grande Bretèche, ou les Trois Vengeances, éditions de 1837 et de 1839, en ont été retirés pour reparaître ici (voir plus haut, Autre Étude de femme). Dans la Muse du département, tous les titres de ces différents emprunts sont enlevés, et, lors de sa première publication dans le Messager, la note suivante du directeur, relative à une partie d’entre eux et se rapportant à la ligne 35, p. 431 du présent volume, fut publiée à ce sujet : « M. de Balzac a cru devoir nous prévenir que l’Histoire du chevalier de Beauvoir et la suivante (un Grand d’Espagne) avaient été publiées déjà dans les Contes bruns, et il voulait les rappeler par une courte analyse ; mais le peu de longueur de ces deux citations, nous a engagés à les laisser subsister en entier. » Il n’est rien dit, on le voit, dans cette note, de leur présence dans deux éditions de la Grande Bretèche, ni des articles repris aux Causeries du monde et aux Français peints par eux-mêmes. En 1843 toujours, la Muse du département entra, non datée, comme seconde partie des Parisiens en province, dans le tome II de la troisième édition des Scènes de la Vie de province (première édition de la Comédie humaine, tome VI).

Dans l’édition définitive, l’ouvrage est daté pour la première fois, et tout ce qui suit le mot « comte », ligne 17, page 542, est inédit. Dans la première édition de la Comédie humaine, Balzac avait placé cette note à propos du prénom de Tobie donné alors à Silas Piédefer, ligne 27, page 384 :

Au lieu de Tobie Piédefer, lisez Silas Piédefer. On peut pardonner à l’auteur de s’être rappelé trop tard que les calvinistes n’admettent pas le livre de Tobie dans les Saintes Écritures.

Voici maintenant les fragments que nous avons promis plus haut :

FRAGMENTS D’UN ROMAN
publié sous l’empire, par un auteur inconnu.

— Monsieur, voici des livres que votre libraire vous envoie !…

— Bien ; mettez-les sur mon bureau.

Puis je retombai dans la méditation la plus profonde à laquelle je me sois