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LES PRINCESSES


Ame enfantine et douce, elle agonise, hélas !
Mais Persée aux beaux yeux, le meurtrier d’Atlas,
Vient et fend l’air, monté sur le divin Pégase.

Il vient, échevelé, tenant son glaive d’or,
Et la jeune princesse, immobile d’extase,
Suit des yeux dans l’azur son formidable essor.