Page:Banville - Camées parisiens, s3, 1873.djvu/70

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 63 —


X

HORTENSE SCHNEIDER


Oh ! qu’elle a raison de demander à l’art, d’arracher à la nature vaincue ces crépons, ces frisons, ces neiges, ces nappes de chevelures, ces boucles, ces coques, ces tire-bouchons en délire qui lui font une couronne, une coiffure, un manteau, un vêtement de muse parisienne affolée et affolante ! — Ses traits ! on n’a jamais que ceux qu’on paraît avoir : malins et délicats, ils empruntent une séduction étrange