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Page:Banville - Dans la fournaise, 1892.djvu/241

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Rentrez, battant d’une aile,
Dans la ville éternelle
Aux vastes horizons
Pleins de maisons !

Vous couvriez de malles
Nos stations thermales.
Toutes ces villes d’eaux
Ont si bon dos !

On y flirte à son aise
Dans l’or d’une fournaise
Où les seuls gens marris
Sont les maris.

Ah ! lorsque juin farouche
Pose sur notre bouche
D’ardents charbons de feu
Comme par jeu,