Page:Banville - Dans la fournaise, 1892.djvu/297

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Devant le regard ébloui
Par ses allures militaires,
Il s’est de même évanoui,
Le régiment des mousquetaires.

Ils ne boivent plus de cognac
Dans la boutique familière,
Mais en revanche, Pourceaugnac
S’ébaudit encor chez Molière.

Pressé par le vil argousin,
Courbé comme une parenthèse,
Cet infortuné Limosin
Contre son dos serre sa chaise.

Voyant sur ses pas rassemblés
Cent médecins et leurs mystères,
Il reflète en ses yeux troublés
Un horizon plein de clystères.