Page:Banville - Dans la fournaise, 1892.djvu/300

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Ivre du pur silence
Où le rêve subtil
S’élance,
Oh ! maintenant, dit-il,

Je renais, je respire !
Je me récite du
Shakspere !
Ce n’est pas défendu.

Oh ! quelle joie immense !
La nuit, ce temps béni
Commence
Et le jour est fini.

Ayant quitté leurs bagues,
Par le sommeil touchés,
Les vagues
Figurants sont couchés.