veut, et qu’il faut me laisser du temps pour que je lise plus clairement en moi-même.
Autant laisser à un chat le temps de dévider un peloton de fil ! Ah ! Tu ne veux pas de mari ! Eh bien, je te promets une chose, c’est que tu en auras un avant qu’il soit peu.
Non, mon père, laissez-moi libre, avec mes fleurs, au grand air et au grand soleil !
Au grand soleil ! (au Roi.) Sire, ordonnez-lui de m’obéir.
Ah ! Simon, ici, je ne suis pas le roi !
Mon bon père, gardez-moi. Ne me chassez pas.
Tiens, sais-tu ce que je finirai par faire, un beau jour ? Je t’enfermerai à double tour dans ta chambre, et tu n’en sortiras que lorsque tu seras soumise à ma volonté.
Ne vous fâchez pas, mon père. J’irai moi-même. J’y vais tout de suite, mais (joignant les mains) ne me mariez pas. (au Roi.) au revoir, mon parrain !
Pauvre Loyse !
LOYSE sort avec une gracieuse mutinerie enfantine.
Tu l’as encore mise en fuite, Simon !
Je veux la réduire à l’obéissance ! C’est à moi de montrer