façon à n’être entendu que de Loyse et de Nicole.) dis-moi, (montrant Gringoire.) Comment trouves-tu ce garçon ?
où donc ? Là-bas.
il n’est pas beau. Il a l’air triste, humilié.
je vous l’avais bien dit, sire.
j’en aurai le cœur net. Je saurai si la lumière de l’âme intérieure ne saurait embellir parfois un pauvre visage, et si la flamme subtile d’un esprit ne peut suffire à éveiller l’amour ! (à Loyse.) Pierre Gringoire, mon serviteur, a quelque chose à te demander de ma part. Il faut que tu lui accordes un moment d’audience.
Lui, sire, ce meurt-de-faim parler pour vous ! (riant.) ah ! Ah ! Ah ! La bonne folie !
tu peux bien, n’est-ce pas, sur ma foi de gentilhomme, laisser quelques instants notre Loyse seule avec lui ?
Oh ! Pour cela, sire, tant qu’on voudra ! Voilà qui est sans danger. Gringoire est un enjôleur de filles que je pourrais mettre dans mon verger, comme un mannequin pour effrayer les oiseaux !
elle entend cela !
écoute ce jeune homme, je t’en prie. Veux-tu, Loyse ?