ah ! (allant à Gringoire qu’elle prend par la main.) sire, je vous demandais ce matin un époux capable d’une action héroïque, un vaillant qui eût les mains pures de sang versé : eh bien ! Le voilà, sire. Donnez-le-moi. Je l’aime. C’est moi qui réclame votre parole, et je serai fière d’être sa compagne à toujours, dans la vie et dans la mort !
eh bien, Simon ?
J’entends, sire. Vous voulez mon consentement ?
Me le donneras-tu ?
Vous le savez, sire, nous n’avons pas coutume de nous rien refuser l’un à l’autre.
merci, compère. (à Gringoire.) et toi, Gringoire, qu’en dis-tu ?
sire ! Elle ne rit pas !
elle ne pleure pas non plus ! (bas à Gringoire.) faut-il lui apprendre à présent la raison que tu avais d’être si timide ?
à quoi bon, sire, si elle ne s’en aperçoit pas ?
mon cher ambassadeur…
ambassadeur !
Voilà ta fille mariée ; prépare-toi à partir pour les Flandres.