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NOUS TOUS.


XCIII

ADIEU


Oui, j’aime, jusqu’en ses verrues,
Mon cher Paris ;
De lui j’aime tout, places, rues,
Jardins fleuris ;

Et les quais où la Seine chante,
Les jours, les soirs
Et l’âpre misère touchante
Des quartiers noirs ;

Et ses boulevards gais et vagues,
Ce long chemin
Où ruisselle, en roulant ses vagues,
Le flot humain.