Page:Banville - Petit Traité de poésie française, 1881.djvu/53

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on prononce e-blou-i, é-va-nou-is, ré-jou-i^ Lou-iSy des lou-is. Oui, je viens dans son temple adorer rÉternel. Racinb. Athalie^ Acte 1, Scène i. Je n’ai jamais ou-i de vers si bien tournés. Molière. Le Misanthrope, Acte I, Scène ii. Et nous nous regardions d’un œil presque é-blou-i, Comme les deux géants d’un monde é-va-nou-i ! Victor Hugo. Les Burgraves, Troisième partie, Scène i. L’empereur, mon aïeul, disait au roi Lou-is : Victor Hugo. Hemani, Acte IV, Scène iv. UER et UE avec Tacceat sont dissyllabes^ comme dans hu-er^ tu-er^ res-ti-tu-er^ gra-du-éy ponc-tu-é^ Jo-sU’é. S’il ose effrontément hu-er leurs mascarades, ifÉGÉsiPPB MoRBAU. DiogèM, Quand Jo-sd-é rêveur, la tête au ciel dressée, Victor Hugo. Les Châtiments, Livre Vil, i, UI, UIR,UIS, et UIT ne forment ordinairement qu’une syllabe, comme dans lui^ cuir, fuir, buis^ nuits, huis, nuit, fruits^ muids, luis, cuis, puis, et au milieu des mots, comme dans con-dui-re, dé- guiser, ai-gui’Ser, puiser, cons-trui-re . UI, UIS précédés de r forment quelquefois une seule syllabe, comme dans fruits, bruits, dé- truits; quelquefois deux, comme dans bru-i-rCy