« Pourquoi me demandes-tu cela ? dit-il. Parce que tu me vois mieux vêtu ? Mais j’ai une place, je gagne ma vie… »
Destroy l’en félicita cordialement.
« Peuh ! fit Clément en hochant la tête ; j’ai aussi de lourdes charges : une femme presque toujours malade, un enfant en nourrice, de vieilles dettes à éteindre…
— Tu parles de femme malade, d’enfant en nourrice, dit Max à la suite d’une pause ; serais-tu marié ?
— Oui, répondit Clément ; avec Rosalie.
— Avec Rosalie ! s’écria Destroy, qui semblait n’en pas croire ses oreilles.
— N’est-ce pas la chose du monde qui devrait le moins te surprendre ? dit Clément avec calme. J’ai, du reste, à te conter des faits bien autrement curieux. Mais, ajouta-t-il en regardant de Villiers avec des yeux où il y avait de la défiance et de la haine, ce serait trop long, je n’ai pas le temps. Viens donc me voir un de ces jours, nous dînerons ensemble et nous causerons. Je suis certain aussi que Rosalie sera heureuse de te revoir. »
Destroy affirma qu’il lui rendrait visite d’ici à une époque très-prochaine. Clément lui indiqua son domicile, et, quelques pas plus loin, lui serra les mains et s’éloigna.
A la suite de cette rencontre, Max et de Villiers arpentèrent