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IV

COURRIER PAR COURRIER


La comtesse d’Artelles avait intéressé au jeu M. le vicomte de Prosny. Si elle ne l’avait pris que par les sentiments, l’excellente dame ! ce qu’il en restait au vicomte n’était pas assez pour le soulever de son égoïste paresse. Mais elle lui avait mandé des choses si extraordinaires, entre autres, et surtout sa volte-face d’opinion en faveur de Marigny, que l’étonnement qui le prenait si souvent à la gorge, l’y saisit plus dru que jamais. Il eut besoin de se soulager de ses stupéfactions dans une lettre.