VII
e le répète, je n’ai eu à m’occuper
aujourd’hui que de cette séduction
de Lauzun, qui est une chose à
part dans l’histoire des séductions
humaines. Je n’ai donc point à parler
de son arrestation et de sa mise à Pignerol…
Mademoiselle resta séduite jusqu’à son
dernier jour. Le mépris même que plus tard
elle eut pour Lauzun ne put rien contre son
ascendant. Il sortit de Pignerol. Il alla à Bourbon,
puis à Amboise, puis enfin revint à la
cour. Il revint sans masque. Il n’espérait plus
le mariage et la séduction était accomplie. Il
se montra tel qu’il était, joueur, libertin, hypocrite
de dévotion, cupide, sans fierté et sans
reconnaissance pour Mademoiselle, à l’instant
où il la trompait et s’encolérait contre elle.
Tout cela est hideux. Mais quelle puissance !