Page:Barbey d’Aurevilly - Amaïdée, 1890.djvu/27

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… Notre âme affamée, hélas ! n’est assouvie
Que de souffle et de pleurs ensemble ou tour à tour.
Pleurer et respirer, lequel est plus la vie ?
Pleurer et respirer, lequel est plus l’amouf ?
Pleurer et respirer, que vous êtes vulgaires ! —
Mais, nectar ou poison, Dieu vous fit enivrants,
Pour que l’homme se plût dans ces sources amères,
Comme Hylas au sein des torrents !

(Inédit.)