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de l’homme, en lui ordonnant de faire le bien à ses ennemis et de répondre aux offenses par des bienfaits. Sa petite morale par elle-même est déconcertée de cela, et je le crois bien ; mais ce n’est pas là une raison pour avoir, en exprimant un jugement faux, une familiarité qui n’est pas seulement un manque de respect, mais une faute de goût. Et d’ailleurs, il n’a donc lu aucune histoire, pas même celle de la Chine, ce moraliste chinois de M. Martin, pour dire que le Christianisme dépasse la puissance de l’homme ! Et le plus écrasant démenti ne lui est-il pas donné par l’Histoire toute entière, qui atteste que le Christianisme a centuplé cette puissance, là où il a saisi la nature humaine, — en Chine même, comme ailleurs et partout !