du P. Lacordaire, sous une forme respectueuse et croyante, qui n’est qu’une force d’illusion de plus, va au naturalisme du temps, au rationalisme du temps, à l’humanisme du temps, enfin à ce prosaïsme du temps qui doit tuer les religions comme la poésie, car il tue les âmes ! Il y va par une voie chrétienne, je le sais, mais il n’y va pas moins que les livres qui y vont par une voie impie, que les livres de M. Renan, de M. Taine et de tous les philosophes du quart-d’heure, pour lesquels il n’y a plus dans le monde, sous une face ou sous une autre, que de l’humanité à étudier, rien de plus ! Qu’il aille moins loin que les livres de ces messieurs-là, ce n’est pas douteux ! Qu’il s’arrête à mi-chemin, je le vois bien, mais qu’importe ! Il n’en est pas moins dans la pente sur laquelle tout penche, d’un univers qui fut si droit et si magnifiquement assis ! Il y est, poussant dans cette pente les intelligences restées chrétiennes et faisant razzia d’elles, que manqueraient les livres des philosophes, s’ils étaient seuls, et les y poussant au profit du plus terrible entraînement qui ait jamais menacé le monde chrétien !
Cela paraît incroyable, n’est-ce pas ? venant d’un prêtre, d’un religieux, du P. Lacordaire, un grand talent parfois si lumineux ! Eh bien ! disons ce que c’est que le livre qu’il a intitulé Sainte Marie-Madedeleine ; disons-le bien vite, ne fût-ce que pour être cru !