Un jardin de haut lieu
Qui n’a pour jardinier que le souffle de Dieu !
Montagnard hardi qui fait d’un souffle un jardinier ! Du reste, il appelle encore Dieu le laboureur d’en haut. Est-ce de Dieu qu’il dit ailleurs :
Tu descends comme la lumière
Du haut des monts !
Et comme il veut en faire autant pour son propre compte, il ajoute :
Montons encore
Cet escalier des monts par où descend l’aurore !
Enfin, c’est un vertige, — le vertige des sommets, — la valse des sommets, qui se danse dans cette tête unique :
De sommets en sommets l’ardent songeur s’élève !
…………………………………………………..
Non, tu n’interdis pas les sommets à ton fils !
…………………………………………………..
Et va combattre, armé de l’esprit des sommets !
…………………………………………………..
Oui, vous m’avez armé, sommets d’où je descends !
…………………………………………………..
Les hauts lieux m’ont ouvert leur magique arsenal !
…………………………………………………..
… Le soleil a fixé sur mon docile airain,
A fixé des hauts lieuse cette image éternelle !
…………………………………………………..
Or l’amant des sommets devant lui, tout le jour !
…………………………………………………..