Et qu’un enfant qui meurt, désespoir de sa mère,
Ne vous fait rien à vous ! !
Et encore :
Voyez-vous, nos enfants nous sont bien nécessaires,
Seigneur, quand on a vu dans sa vie, un matin,
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Apparaître un enfant, tête chère et sacrée,
Petit être joyeux,
Si beau qu’on a cru voir s’ouvrir à son entrée
Une porte des cieux ;
Que c’est la seule joie ici-bas qui persiste
De tout ce qu’on rêva,
CONSIDÉREZ que c’est une chose bien triste
De le voir qui s’en va ! et encore, — car il faut en finir :
En présence de tant d’amour et de vertu
Il ne sera pas dit que je me serai tu,
Moi qu’attendent les maux sans nombre,
Que je n’aurai pas mis sur sa bière un flambeau
Et que je n’aurai pas devant ce noir tombeau
Fait asseoir une strophe sombre. Dans ces strophes, et souvent ailleurs, le ton est si faux (littérairement), qu’on dirait un trafiquant de larmes de ce père qui a réellement pleuré et qui souille avec de telles affectations la sainteté de sa mélancolie. M. Hugo a beaucoup lu la Bible ; qu’il se compare ! Ce n’est pas ainsi que David pleurait Jonathas !
Du reste, quand nous avons parlé de ces quelques